En 2013, à Dourdan, c'était du mardi 19 au samedi 23 novembre : tous les détails en cliquant sur l'onglet 'SSI 2013'

"DroitS à l'essentiel", qu'est-ce que ça veut dire ?

"DroitS à l'essentiel" a été choisi comme slogan de la Semaine pour les éditions 2011 à 2013. En effet, les droits de l'Homme, ou droits humains, constituent une référence incontournable pour évoquer les pratiques de solidarité. Universels et inaliénables, le respect des droits des personnes et des peuples doit être une condition et un objectif pour toute action de solidarité internationale ou d'aide au développement.
Les droits humains comprennent les droits civils et politiques (protégeant les individus face aux excès du pouvoir), les droits économiques, sociaux et culturels (garantissant aux individus le minimum pour vivre bien) puis une nouvelle génération de droits souvent nommés « droits de solidarité » (droit au développement, droit de l’environnement, droit à la paix…). Ces droits ont été reconnus de manière formelle dans plusieurs textes juridiques (conventions, déclarations, pactes) dont l'incontournable Déclaration Universelle des Droits de l’Homme adoptée par l'ONU en 1948.
Les droits de l’Homme sont des garanties juridiques universelles qui protègent les personnes et les groupes contre les actions et les omissions contraires aux libertés fondamentales, aux droits et à
la dignité humaine. La législation des droits de l’Homme oblige les gouvernements (principalement) et autres débiteurs d’obligations à faire certaines choses et les empêche d’en faire d’autres.
Leurs principales caractéristiques sont les suivantes :
  • ils sont universels – ces droits sont acquis à la naissance pour tous les êtres humains
  • ils sont axés sur la dignité intrinsèque et la valeur identique de tous les êtres humains
  • ils sont égaux, indivisibles et interdépendants
  • il est impossible d’y renoncer ou de les retirer
  • ils imposent des obligations en termes d’action ou d’omission, en particulier aux États et aux acteurs publics
  • ils sont garantis au niveau international
  • ils sont protégés au sens juridique
  • ils protègent les personnes et, dans une certaine mesure, les groupes
Plusieurs systèmes juridiques et normatifs internationaux, régionaux et nationaux, servent à faire appliquer les droits de l'Homme notamment par les États : déclarations, protocoles, tribunaux, commissions onusiennes...
Il existe par ailleurs d'autres systèmes thématiques de législation des droits de l’Homme. Par exemple, les conventions de l’Organisation internationale du Travail (OIT) protègent en particulier les droits du travail, tandis que le droit international humanitaire (DIH) s’applique aux conflits armés et présente de nombreux éléments communs avec la législation des droits de l’Homme.
Parmi les droits garantis à tous les êtres humains en vertu des traités internationaux, sans aucune discrimination fondée sur la race, la couleur, le sexe, la langue, les opinions politiques ou autres, l’origine nationale ou sociale, la fortune, la naissance ou toute autre situation, figurent :
  • le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne
  • la liberté d’association, d’expression, de réunion et de déplacement
  • le droit au meilleur état de santé susceptible d’être atteint
  • le droit à ne pas faire l’objet d’arrestation ou de détention arbitraire
  • le droit à un procès équitable
  • le droit à des conditions de travail justes et favorables
  • le droit à des conditions adéquates de nourriture, de logement et de sécurité sociale
  • le droit à l’éducation
  • le droit à une protection égale de la loi
  • le droit à ne pas faire l’objet d’immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance
  • le droit à ne pas être soumis à la torture ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants
  • le droit à ne pas être soumis à l’esclavage
  • le droit à une nationalité
  • la liberté de pensée, de conscience et de religion
  • le droit de voter et de participer à la conduite des affaires
    publiques
  • le droit de participer à la vie culturelle
Source : "Questions fréquentes au sujet d'une approche de la coopération pour le développement fondée sur les droits de l'Homme", dossier du Haut-commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme, 2006